Précisions sur Zarathoustra
(une nouvelle édition enrichie est en cours d'élaboration, en voici le prologue:)
AINSI PARLAIT RÉELLEMENT ZARATHOUSTRA
S’il fallait résumer en quelques mots le message de Zarathoustra, je ne verrais que ceux qui se sont imposés au docteur Albert Schweitzer, lors de sa brève illumination, aux limites de l’extase : LE RESPECT DE LA VIE. Cela se passait sur le fleuve Ogooué qui irrigue le Gabon où sa pensée s’incarnerait.
LE RESPECT DE LA VIE : si l’on développe cette idée-force, si on l’applique dans sa propre existence, on participera à la transfiguration zoroastrienne du monde, ce monde que Nietzsche et sa descendance ont tant contribué à défigurer. En ce moment, nous payons la note du XXème siècle de sinistre mémoire.
Faut-il rappeler sa littérature, sa philosophie et son théâtre de l’absurde ? Sa prédilection pour le macabre, le moche et le hideux, ses camps de concentration et d’extermination, ses tchernobyls et sa pollution généralisée ; bref, sa culture de mort ?
Tout cela est issu d’Ainsi parlait Zarathoustra et de son blasphème fondamental Dieu est mort (Gott ist tot) que l’on peut comprendre aussi Dieu est (la) Mort (Gott ist Tod).
Si Albert Schweitzer est un prophète de notre temps, Zarathoustra est un prophète pour notre temps, lui aussi enseigne le respect de la vie. Respect de la vie élémentaire : ne pas souiller les eaux fluviales ou marines, les airs où les vivants vêtus de poils, de plumes et d’écailles puisent la vie à pleins poumons, la terre nourricière et sacrée puisqu’elle porte les trois mondes : le végétal, l’animal et l’humain.
Avec Zarathoustra, nous passons à l’octave supérieure, nous entrons en pleine actualité, car ils sont nombreux les fervents du respect de la vie ; on les nomme les Verts ou les Ecologistes. Ce sont les bénévoles qui vont nettoyer les oiseaux et les rochers mazoutés, ce sont les gens admirables qui recueillent et sauvent les jeunes animaux dont on vient de tuer les mères. Ils font les travaux pratiques que d’autres poursuivent sur le plan des idées où il y a aussi des sauvetages à opérer.
Ici, nous renvoyons au travail de Jean Prieur sur "l’Evangile éternel et mondial", où il revit et fait revivre des textes antiques égaux en profondeur et en beauté à ceux de Zarathoustra que les Editions Alphée vous présentent aujourd’hui. Il s’agit du respect de la vie spirituelle d’autrui, ce qui s’appelle tolérance, ouverture d’esprit et surtout désir de connaître les autres, révélations qui ont toutes quelque chose d’important à nous dire.
Il reste encore à monter d’une octave ; à observer le respect de la vie spiritale, laquelle concerne le monde des âmes, ce monde intermédiaire entre la Terre et le Ciel, que l’auteur des "Témoins de l’Invisible" a découvert dès les années 60, aux côtés de Marcelle de Jouvenel.
Le respect de la vie doit également s’étendre à nos protecteurs les anges gardiens, ainsi qu’aux grands archanges dont Zarathoustra, fut, par l’intermédiaire des princes mazdéens, le premier à nous révéler l’existence.
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