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Jean Prieur (1914-2016)

Jean Prieur (1914-2016)

Jean Prieur a étudié les doctrines ésotériques et les phénomènes paranormaux à la fois en tant qu'historien et philosophe.


Les amis de Jean Prieur se souviennent

Publié par Jean Prieur sur 31 Mars 2015, 13:38pm

Catégories : #Textes récents

Germaine Plainguier,
ancien membre de l'USFIPES et secrétaire de Jean Prieur.
 
J’ai été mise en contact avec Jean Prieur qui cherchait une personne pour saisir ses écrits. C’était au début des années 2000. Jean est venu à la maison pour voir comment je travaillais, et me dire ce qu’il souhaitait obtenir. J’ai tout de suite apprécié sa façon naturelle et directe de mener la conversation. Ainsi a commencé un long travail très abondant,  et, entre nous une complicité certaine est née.
Jean définissait un sujet, entreprenait une recherche très sérieuse en y mêlant expérience, observation et déroulement d’une histoire toujours passionnante.
Ma part de participation consistait à saisir un premier jet du texte que m’adressait Jean. Je l’appelais souvent au téléphone, pour lui demander une précision sur une terme et il s’en suivait un long entretien, enrichissant pour moi, car j’apprenais tout sur une période d’histoire, sur un évènement, le tout agrémenté de sentiments personnels ressentis à ce propos. j’adorais cette façon de faire.
J’adressais le texte ainsi saisi et il me revenait toujours, corrigé, modifié et encore plus fourni qu’au départ. Nous recommencions nos échanges téléphoniques, jusqu’au moment où le texte correspondait absolument à ce que Jean avait créé.
Au fil du temps, j’ai été amenée à  connaitre des anecdotes vécues personnellement par Jean Prieur,  sur des animaux, des personnages célèbres de théâtre ou des écrivains.
Je continuerai à alimenter cet espace ‘'Pour la mémoire de Jean Prieur”, en relatant certaines de ces anecdotes.

Marco Rizzi,
responsable (avec sa femme Jacqueline) de la Librairie et Maison d'éditions Astra, rue Rochambeau dans le 9ème arrondissement à Paris.

Jean Prieur venait souvent nous voir à la librairie et aimait que nous allions déjeuner ensemble au restaurant Papillon dans le quartier. C'était un épicurien qui aimait bien manger et bien boire mais sans excès évidemment. Jean avait surtout beaucoup de connaissances et de relations. Nous avons édité certains de ces premiers livres. Un jour, il est venu avec un ouvrage en anglais. Il m'a dit : « Tiens ! c'est pour vous. Je vous en fais cadeau !" Avec Jacqueline,  nous l'avons publié en français, et "Le Christ en vous" est devenu un très grand succès et surtout notre ouvrage de référence.

(Propos recueillis par Jocelyne Chemier-Mishkin)

Yves Champollion,
descendant collatéral de Jean-François Champollion, Directeur de Wordfast (éditeur de logiciels d'aide à la traduction).

 

J'ai eu le plaisir de rencontrer Jean Prieur en personne plusieurs fois. Nous avions une passion commune pour l'Egypte; puis nous avons découvert d'autres intérêts partagés dans le domaine de la spiritualité au sens large du terme, la quête du divin, le voyage vers la vérité.

Malgré un âge avancé, Jean était toujours alerte, jeune d'esprit, passionné par tout ce qui est beau, bon et vrai. Rares sont les personnes instruites, intelligentes et avancées en âge qui restent jeunes: c'est la marque d'une élévation d'esprit hors du commun. Tel était Jean, tel est-il toujours, tel est celui que je retrouverai un jour.

Marylka Valentin,
parapsychologue.
 
Jean Prieur: un homme d’exception.
Suite a un passage très difficile dans ma vie (les miens s'étaient tous envolés pour l'autre rive) j'avais pris l'habitude avant de m'endormir de lire quelques pages des livres de Jean Prieur. Je pense les avoir tous lus. Ses lectures m'apaisaient.
 
Après avoir lu "l'âme des animaux, j'avais beaucoup pleuré. Cette nuit, en éteignant la lumière j'ai entendu une voix "Pourquoi ne lui écris tu pas?" d'ou venait cette voix? j'ai mis du temps avant de m'endormir mais je me promis de le faire rapidement.
Ecrire a Jean Prieur ce n'est pas rien et lui dire quoi a part que ses livres sont géniaux et qu'ils me font du bien? le lendemain, j'ai pris mon courage a deux mains et me suis lancé avec application dans une lettre contenant plusieurs pages ou je me suis dévoilé naturellement avec pudeur...
Quelques jours se sont écoulés avant que je ne reçois sa toute première lettre qui commençait par: " Chère madame votre lettre m'a complètement bouleversé....." Un cadeau du ciel !!  C'était extraordinaire, je me retrouvais dans une expérience spirituelle. Je me suis beaucoup nourri de ces échanges, et cela m'a convaincu à croire que nous baignons dans une réalité invisible, une autre dimension que nous percevons parfois à travers la création, les arts, la spiritualité, les religions et les pratiques spirites... J'ai su très vite que monsieur Jean Prieur serait mon mentor à sa façon , celui qui a permis que je mette mon pied a l'étrier pour que je vive mon don pleinement. Lorsqu'il m'a invité a contacter son amie médium j'en ai été flatté car il m'accordait sa confiance et c'était a mon tour d'être bouleversé.
 
Depuis son décès, je pense beaucoup a lui, je ne conçois pas que même à mon humble niveau, je puisse l'ignorer. Je le respectais trop, je lui souhaitais ses anniversaires, son entrée en maison de retraite m'a attristé et son décès m'a touché. Ce grand monsieur a rejoint dans "le pays d'après" les animaux qu'il aimait tant...
Nous devons a Jean Prieur, les doctrines ésotériques et les phénomènes paranormaux  en tant qu'historien et philosophe. Le sérieux de ses ouvrages, la rigueur de ses pensées, sa sensibilité médiumnique et son amour du prochain font de lui l'un des meilleurs connaisseurs français de tous ces phénomènes. Un homme que je n'oublierais jamais...
 
En rappel, nous lui devons entre autre:
- L'âme des animaux
- L'aura et le corps immortel
- Les témoins de l'invisible
- La nuit devient lumière
- Hitler et la guerre luciférienne
- Les maîtres de la pensée positive
- Le pays d'après
- Cet au delà qui nous attend
- Les morts ont donné signes de vie
- Les visiteurs de l'autre monde
- Histoire surnaturelle d'animaux
 
Une étoile brille dans le ciel....

Marie-Christine ODENT,
conseillère conjugale et familiale.

J'ai eu le plaisir, l'honneur et la fierté de travailler avec Jean Prieur pendant de nombreux mois au cours des années 1996-1999 : il me donnait ses manuscrits en pattes de mouches et je les saisissais sur ordinateur après un déchiffrage souvent laborieux. C'est ainsi qu'au fil des livres (Le pays d'après, Toi le seul vrai Dieu, Les mondes subtils et la résurrection immédiate, …) qui naissaient de notre collaboration, nous en sommes venus à mieux nous connaître.  Régulièrement, nous nous retrouvions dans un café ou bien un restaurant où il aimait m'inviter à déjeuner et, peu à peu, au-delà du travail qui me passionnait autant que lui, j'ai appris à aimer cet homme, si  délicat, sensible mais aussi passionné, entier, authentique et sans manières. Il m'a souvent parlé de la femme qui l'a toujours inspiré, un amour de jeunesse, l'amour de sa vie, morte trop jeune, et à qui il est toujours resté fidèle, avec pour seul horizon de la retrouver un jour. C'est fait à présent et je leur souhaite tout le bonheur du monde.

Germaine Plainguier,
ancien membre de l'USFIPES et secrétaire de Jean Prieur.

En consultant les conférences faites par Jean Prieur dans la salle Dumas de l’USFIPES, j’ai retrouvé ce très beau texte relatif au comportement d’un maitre-chien envers son compagnon chien.

Jean Prieur, conférence de 2007.

"La formule qui revient souvent :
Ce que vous avez fait à l’un de ces petits, le bien que vous avez pu leur faire, si vous ne le savez pas, moi, je le sais : vous avez recueilli le chaton orphelin, vous avez délivré l’oiseau pris au piège, vous avez, avec d’autres, extrait le mouton de la fondrière où il était tombé, vous avez consolé la brebis à qui on avait enlevé son agneau, vous êtes intervenu quand un maître battait son chien comme plâtre.
Cela m’est arrivé récemment en gare de Sartrouville. Un agent de la sécurité, un grand jeune homme, frappait, avec le plat de son ceinturon, son chien qui refusait d’avancer, terrifié par l’escalator. Plus il frappait, plus le chien s’arc-boutait pour ne pas faire un pas de plus. J’intervins :
« Non ! Non ! Ne faites pas ça ! C’est votre compagnon de travail, il souffre comme vous, il a une âme comme vous ; un animal est une personne, pas un objet. Il n’y a pas longtemps que vous l’avez ? »
- « Oui, c’est vrai, c’est la première fois qu’il monte dans cet appareil, qui lui fait peur.
- « Et qui lui abîme les pattes. Voyez comme il est intelligent, il comprend tout ce que je vous dis. »
En effet, l’animal ne cessait de gronder, non contre moi, ni contre lui, mais contre sa muselière qui l’empêchait de me lécher les mains ! L’agent de sécurité la lui retira et le molosse put m’exprimer sa reconnaissance.
Le maître-chien m’avait écouté sans m’interrompre, avec étonnement et intérêt. Il semblait découvrir tout un monde dont on ne lui avait jamais parlé. Il ne me répondit pas comme d’autres avant lui : « Mêlez-vous de vos affaires, c’est mon chien, j’en fais ce que je veux. » En me quittant, il me serra la main et me dit :
« Je vous remercie ! ».

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