ancien membre de l'USFIPES et secrétaire de Jean Prieur.
Marco Rizzi,
responsable (avec sa femme Jacqueline) de la Librairie et Maison d'éditions Astra, rue Rochambeau dans le 9ème arrondissement à Paris.
Jean Prieur venait souvent nous voir à la librairie et aimait que nous allions déjeuner ensemble au restaurant Papillon dans le quartier. C'était un épicurien qui aimait bien manger et bien boire mais sans excès évidemment. Jean avait surtout beaucoup de connaissances et de relations. Nous avons édité certains de ces premiers livres. Un jour, il est venu avec un ouvrage en anglais. Il m'a dit : « Tiens ! c'est pour vous. Je vous en fais cadeau !" Avec Jacqueline, nous l'avons publié en français, et "Le Christ en vous" est devenu un très grand succès et surtout notre ouvrage de référence.
(Propos recueillis par Jocelyne Chemier-Mishkin)
Yves Champollion,
descendant collatéral de Jean-François Champollion, Directeur de Wordfast (éditeur de logiciels d'aide à la traduction).
J'ai eu le plaisir de rencontrer Jean Prieur en personne plusieurs fois. Nous avions une passion commune pour l'Egypte; puis nous avons découvert d'autres intérêts partagés dans le domaine de la spiritualité au sens large du terme, la quête du divin, le voyage vers la vérité.
Malgré un âge avancé, Jean était toujours alerte, jeune d'esprit, passionné par tout ce qui est beau, bon et vrai. Rares sont les personnes instruites, intelligentes et avancées en âge qui restent jeunes: c'est la marque d'une élévation d'esprit hors du commun. Tel était Jean, tel est-il toujours, tel est celui que je retrouverai un jour.
parapsychologue.
Marie-Christine ODENT,
conseillère conjugale et familiale.
J'ai eu le plaisir, l'honneur et la fierté de travailler avec Jean Prieur pendant de nombreux mois au cours des années 1996-1999 : il me donnait ses manuscrits en pattes de mouches et je les saisissais sur ordinateur après un déchiffrage souvent laborieux. C'est ainsi qu'au fil des livres (Le pays d'après, Toi le seul vrai Dieu, Les mondes subtils et la résurrection immédiate, …) qui naissaient de notre collaboration, nous en sommes venus à mieux nous connaître. Régulièrement, nous nous retrouvions dans un café ou bien un restaurant où il aimait m'inviter à déjeuner et, peu à peu, au-delà du travail qui me passionnait autant que lui, j'ai appris à aimer cet homme, si délicat, sensible mais aussi passionné, entier, authentique et sans manières. Il m'a souvent parlé de la femme qui l'a toujours inspiré, un amour de jeunesse, l'amour de sa vie, morte trop jeune, et à qui il est toujours resté fidèle, avec pour seul horizon de la retrouver un jour. C'est fait à présent et je leur souhaite tout le bonheur du monde.
Germaine Plainguier,
ancien membre de l'USFIPES et secrétaire de Jean Prieur.
En consultant les conférences faites par Jean Prieur dans la salle Dumas de l’USFIPES, j’ai retrouvé ce très beau texte relatif au comportement d’un maitre-chien envers son compagnon chien.
Jean Prieur, conférence de 2007.
"La formule qui revient souvent :
Ce que vous avez fait à l’un de ces petits, le bien que vous avez pu leur faire, si vous ne le savez pas, moi, je le sais : vous avez recueilli le chaton orphelin, vous avez délivré l’oiseau pris au piège, vous avez, avec d’autres, extrait le mouton de la fondrière où il était tombé, vous avez consolé la brebis à qui on avait enlevé son agneau, vous êtes intervenu quand un maître battait son chien comme plâtre.
Cela m’est arrivé récemment en gare de Sartrouville. Un agent de la sécurité, un grand jeune homme, frappait, avec le plat de son ceinturon, son chien qui refusait d’avancer, terrifié par l’escalator. Plus il frappait, plus le chien s’arc-boutait pour ne pas faire un pas de plus. J’intervins :
« Non ! Non ! Ne faites pas ça ! C’est votre compagnon de travail, il souffre comme vous, il a une âme comme vous ; un animal est une personne, pas un objet. Il n’y a pas longtemps que vous l’avez ? »
- « Oui, c’est vrai, c’est la première fois qu’il monte dans cet appareil, qui lui fait peur.
- « Et qui lui abîme les pattes. Voyez comme il est intelligent, il comprend tout ce que je vous dis. »
En effet, l’animal ne cessait de gronder, non contre moi, ni contre lui, mais contre sa muselière qui l’empêchait de me lécher les mains ! L’agent de sécurité la lui retira et le molosse put m’exprimer sa reconnaissance.
Le maître-chien m’avait écouté sans m’interrompre, avec étonnement et intérêt. Il semblait découvrir tout un monde dont on ne lui avait jamais parlé. Il ne me répondit pas comme d’autres avant lui : « Mêlez-vous de vos affaires, c’est mon chien, j’en fais ce que je veux. » En me quittant, il me serra la main et me dit :
« Je vous remercie ! ».